La tour de Pise

Difficile de se tenir droite, quand tout part de travers. « La Tour de Pise », c’est l’histoire d’une fille penchée, qui a peur du monde….

Elle apparaît, là-haut, pétrifiée. Elle a le vertige et tout est impossible. Alors elle va raconter, des bribes de vie, tout ce qui l’a façonnée, ses accidents de la vie…
À la fois naïve et rebelle, elle revendique ses peurs comme une armure mais les fêlures sont là. Vivre c’est marcher sur un fil et il faut avancer. Elle, elle a dérapé, un peu, beaucoup, elle a glissé par surprise sur la douleur. Maintenant, elle s’accroche à ses peurs, à ses fuites : « J’ai raison d’avoir peur, tout le monde a peur de tout, je suis normale. »

Drôle, touchante, parfois sidérante, cette femme devient à son tour le miroir de nos vies et de nos propres peurs, au détour d’un mot ou d’une image. Dans une société qui, en voulant nous protéger de tout, oublie souvent de nous dire qu’avant de s’assurer sur la vie, il faut commencer par la vivre.

“Un spectacle totalement paradoxal, d’une tragique drôlerie, d’une hilarante gravité, et délibérément à l’opposé de toute vision culpabilisante de la destinée humaine.” Henri Lépine

de Diastème

avec Françoise Gugger

mise en scène de Françoise Gugger avec le regard de Stéphane Albelda
décor et lumières d’Alexandre Werner

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