FÉLICIEN LIA + MÉANDRE

La douce nervosité de son phrasé avait déjà infusé bien au-delà de ses Franches-Montagnes. LiA devient Félicien LiA sur un 4e album co-écrit avec l’auteur Jérémie Steiger où la voix s’affirme avec une élégance économe. « Des feux des fous » rayonne les souvenirs incandescents d’une enfance pratiquement vécue au café du Soleil de Saignelégier. Les refrains décantent l’atmosphère enfumée de ce lieu mythique. A Genève où il vit désormais, Félicien LiA rencontre Robin Girod (Duck Duck Grey Duck, Mama Rosin). Sur son dernier projet, il arrange avec lui des guitares dépouillées parées de rock, de soul et de funk enjoué. En rejoignant Cheptel Records, Felicien fait sa place aux coté d’autres porte-flambeaux de cette chanson psyché francophone.

«On ne saurait trop recommander d’écouter ce disque. Il porte les marques, les odeurs, les séquelles mêmes d’une retraite au paradis. Mais il remplit aussi sa promesse pop, les petits refrains tordus, la danse à portée de reins. Un blues d’Indien revisité par Marc Ribot, Bashung sur des montagnes qu’on dirait franches. Le soleil, c’est clair.» Le Temps, Arnaud Robert

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Méandre, première partie

Assouvi d’une mélancolie perçante, Méandre nous dénude ses émotions d’instinct. Des textes en français, une guitare acoustique, en groupe ou en solo, l’artiste valaisan fait voyager son public à travers sa sincérité. On est mélodieusement séduit par Le temps passe, premier album de Ludovic Volper, auteur-compositeur de cette pureté brumeuse.