Love is a river

Vous êtes mauvais perdant ? Love is a river est l’opportunité de prendre votre revanche sur toutes les parties de Cluedo que vous n’avez pas réussi à résoudre les dimanches après-midi pluvieux au chalet. 

Les deux tiers de l’énigme sont déjà élucidés : sur scène, la victime gît au sol dans la salle à manger, dans un bain de sang, blessée par balles. Autour d’elle, les quatre suspects demeurent immobiles dans un décor de fête. Nous sommes juste après le crime, dans un temps difficile à déterminer, un temps de suspension, d’hébétude, de stupeur. Un temps où déjà la vie a basculé dans une autre réalité. Personne ne s’exprime et n’émet le moindre son : c’est un temps de choc et de présent théâtral. C’est grâce à des enregistrements que les indices vous parviennent et que vous pouvez débuter votre investigation.

Love is a river est un cinéma pour l’oreille, un cinéma qu’on écoute. La parole se déplie sous la forme d’une bande sonore, donnant la sensation d’entendre les pensées des protagonistes, d’être au plus près des acteurs, de sentir leur souffle.

Parfois saccadés, parfois  fluides, les mots vous amènent à comprendre la réalité d’avant, quand l’amour que ces cinq personnages se portaient était actif, lorsque tout était encore possible. Pour mener à bien votre enquête, il vous faudra être attentif aux moindres détails, aux moindres mouvements, à l’infiniment petit. Scruter la scène de crime, écouter scrupuleusement les suspects et la victime, interpréter même les silences. 

Parviendrez-vous à démasquer l’assassin ?