Marie Es-Borrat

The artist says, "there are days when I feel the need to bring out my emotions on canvas by creating imaginary, colorful, contrasting, layered flowery landscapes, and then sometimes I simply return to something more minimal and pure, methodical even meditative with embossed monochromes, photo-montages. The link is simple, it is the layers, the different planes that tell what I am or what I feel and what I can observe around me."

Her pictorial work called "under the skin" is an example that speaks of interiority, and emotions. This new technique allows her to experiment with matter and color with great sensitivity.

Extrait du texte de la "Monat gallery" - Madrid - 2021 / 22

Telles des fenêtres, quatre tableaux monochromes ornent la façade carmin de Le Corbusier. Un effet d’embossage se révèle dans un jeu subtil de lumière et de textures. Sous le regard des visiteurs, chaque toile s’anime, se boursoufle et se creuse ; des lignes végétales se dessinent d’elles-mêmes, à la façon d’un tissu librement damassé.

Extrait du texte de Pamela Corvalan - Exposition : Nature is part of us - Paris - 2019

Ces peintures donnent à voir un phénomène troublant. Le bâtiment est vivant, il réagit aux humains et à leurs échos émotionnels. Les tableaux traduisent une tension épidermique entre nature intérieure et extérieure, faisant transpirer le mur d’un sentiment indéfinissable, à la fois silencieux et profond. « Sous la peau »… quelles sont donc ces émotions ? Se dissimulent-elles ou jaillissent-elles du mur ? S’agit-il d’une efflorescence irrésistible, ou d’une obsession lancinante ?

Extrait du texte de Pamela Corvalan - Expo : Nature is part of us - Paris - 2019

Chercheuse infatigable, Marie Es-Borrat manipule et revisite les techniques artistiques, toujours dans le but d’en saisir un sens nouveau. Sa série de fleurs graphiques est issue d’un besoin de revenir aux sources avec le papier, les stylos et le noir/blanc. Dans une forme de méditation, chaque dessin a été exécuté avec constance et maîtrise.

Extrait du texte de Pamela Corvalan - Expo : Nature is part of us - Paris - 2019

Si la peinture est le fruit d’une introspection instinctive, presque violente, la création d’une photographie implique un long mûrissement en amont. En tant que directrice artistique, Marie Es-Borrat observe et s’imprègne de son futur modèle, avec ses particularités et ses aspérités. Parce que son modèle lui transmet quelque chose de spécial, un trait de caractère par exemple, l’artiste imagine et développe une idée puis une mise en scène. Cette recherche accomplie, elle fait appel à un photographe professionnel qui fixe l’image finale lors d’un shooting dont elle orchestre chaque élément : décor, modèle, posture, atmosphère...

Extrait du texte de Pamela Corvalan - Expo : Reliance - Valais - 2015

Modèle : Bianca Lee Vasquez / Paris
Photographe intervenant : Cédric Raccio / Monthey

Si la peinture est le fruit d’une introspection instinctive, presque violente, la création d’une photographie implique un long mûrissement en amont. En tant que directrice artistique, Marie Es-Borrat observe et s’imprègne de son futur modèle, avec ses particularités et ses aspérités. Parce que son modèle lui transmet quelque chose de spécial, un trait de caractère par exemple, l’artiste imagine et développe une idée puis une mise en scène. Cette recherche accomplie, elle fait appel à un photographe professionnel qui fixe l’image finale lors d’un shooting dont elle orchestre chaque élément : décor, modèle, posture, atmosphère...

Extrait du texte de Pamela Corvalan - Expo : Reliance - Valais - 2015

Modèle : Bianca Lee Vasquez / Paris
Photographe intervenant : Cédric Raccio / Monthey

Démarche :
Juxtaposition de photographies réalisées en tant que D.A et styliste en 2014. Je photographie les superpositions à l'I-Phone afin d'obtenir une image simplifiée, réelle. Cette dernière est imprimée en jet d'encre sur papier Kraft, création d'un effet "velouté" qui rappelle les anciens portraits tissés à la main ou avec un système jacquard.

L'eau occupe la moitié inférieure de la composition, mais c'est une eau plate, uniforme, irréelle. Cependant, toute la composition est une scène fantaisiste : les fleurs sont le fruit de l'imagination de l'artiste, elles n'existent pas dans la nature et elles flottent sur l'eau debout, comme par magie. En regardant cette œuvre, nous nous sentons comme Alice au pays des merveilles : petits, confus mais émerveillés...

Extrait du texte de Francesca Catarinicchia - Art curator - Milan - 2021

Cette poésie touchante entraîne le spectateur dans une autre dimension existentielle et spirituelle, avec un message qui véhicule un fort sentiment de solidarité sociale et de respect écologique...

Chiara Pittavino directrice du Corriere dell'arte - 2021