Le Gore des Alpes, c’est de l’horreur, du macabre, du funeste. C’est le verso de la carte postale idyllique que tu envoies à tes grands-parents quand tu pars en vacances. Le Gore des Alpes, c’est aussi du sexe, douleur et plaisir, fluides corporels mélangés. Le Gore des Alpes, c’est de l’humour. Noir, cynique, qui fait mouche à chaque fois.
C’est un hommage à la littérature pulp des 50’s, dans son imagerie et dans ses codes. Ce sont des références à tout un pan cinématographique, aux monstres du passé et à ceux, plus vicieux encore, d’aujourd’hui. Sorcières et animaux anthropophages, mafieux toxicomanes et fascistes cannibales, clergé décadent et cadavres revenus du royaume des morts. C’est tout ça et bien plus encore: un sabbat au milieu d’une clairière, un carnotzet aux parfums de l’enfer, des hurlements lugubres dans les ténèbres. Ouvrir un livre comme on ouvre une porte sur une autre dimension, égrainer les pages comme on se rapproche de la tombe.