Les cinémas valaisans offrent une expérience diversifiée, allant des blockbusters aux films indépendants, avec des salles chaleureuses et une programmation variée qui valorise la culture locale....
Jacques Bonvin fut technicien dentiste. Ce Valaisan pur sucre a quitté les gencives pour les planches, mais quelle guêpe l'a donc piqué? Une envie de scène, de démonstration et d'échange amoureux, simplement.
Nouvel humoriste, dans l'entrée du troisième âge, il écrit et joue le drame si drôle de la vieillesse pour le raconter à tous, même aux jeunes.
Un physique passe-partout, une dégaine d'agriculteur mal équarri mais un esprit d'une extraordinaire drôlerie. C'est une mayonnaise qui prend, et ne retombe pas au fond du bol. Et dans le fond, il en a eu du bol: que du bonheur, partout, tout le temps et de plus en plus. Il s'amuse de lui et de ses contemporains, de l'amour en fuite et enfui. De tout. Avec tact.
On ne l'aimera jamais assez car il est aimable dans tous les sens du terme.
(Daniel Fazan)
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Formation
Jacques Bonvin abandonne la profession de technicien-dentiste lorsque sa fille lui demande de s'occuper de ses deux petites-filles à raison de deux jours et demi par semaine. Il remet son laboratoire à un gredin de jeune (ce n'est pas vrai, il l'aime son ami Cem qui est le meilleur technicien-dentiste de l'empire ottoman et de la Suisse réunis).
Ainsi, depuis quelques années, il exerce la profession de grand-père à mi-temps et celle d'humoriste à plein temps. C'est en tout cas ce qu'il mentionne sous la rubrique 'profession' des formulaires officiels. Mais travailler à 150% n'est rose pour personne, encore moins pour lui, surtout lorsqu'on sait qu'à son âge d'autres lèvent le pied (crapules de vieux !) en songeant à une retraite qu'ils ne méritent pas forcément.