Zaim el her

La Compagnie Bertha réunit dans un songe plusieurs rêveurs, danseurs comédiens et plasticiens, pour parler de la maladie de l’oubli, des liens unissant les êtres humains entre eux et du rôle que joue la mémoire dans ce que nous appelons aimer.

« Zaim el Her » s’appuie symboliquement sur la légende inventée d’un Phoenix qui s’éprend follement d’un hippocampe. Après des années d’émerveillement à chaque fois que la belle affleure la surface de l’eau, celle-ci oublie un jour de remonter.

L’oiseau mythologique ne lui survit pas longtemps, son cœur s’éparpille, empêchant sa rituelle renaissance.

Chaque interprète est porteur à son insu d’une bribe du conte, d’un souvenir flou, semblable à une odeur familière sur laquelle on est incapable de mettre un nom ou une image. Ils sont les différents morceaux du cœur éclaté du Phoenix, et chacun est atteint de la maladie d’Alzheimer. Ils basculent peu à peu dans un état d’absence à soi-même et s’emploient à le cacher soigneusement à leur entourage…