Blanche

BLANCHE s’inscrit dans les échos de la compagnie BERTHA qui s’intéresse aux fonctionnements qui diffèrent de l’ordre dit préétabli.

Elle vient questionner nos évidences, notre inscription dans la communauté des humains.

Le projet en lui-même est un atelier géant, les performances utilisent la matière issue de ses processus créatifs. À chaque lieu d'exposition, les œuvres choisies, créent des espaces où rien n'est définitif. Chaque endroit devient un monde en soi, sans se limiter à une seule interprétation ou présentation.

Les rencontres, la préparation symbolisent l'aspect intemporel et sacré et nécessaire du travail en commun. Les présentations veulent elles désacraliser l’acte artistique.

Marque de fabrique de la compagnie qui poursuit ses questionnements sur les enjeux du jeu.

Ce qui m’intéresse ici est de capturer la dynamique et la présence des interactions existantes. Entre Laurence et Laure, entre les personnes qui gravitent dans chaque lieu, entre les performers invités.

Laure D.

La création chorégraphique instantanée est inspirée par de la littérature, de la poésie souvent, parfois issues directement de nos notes de travail.

BLANCHE est comme l’animal qui ne se conforme pas aux codes sociétaux, son parcours entre les encombres, les barrières, murs, il trouve ses coins, repaires et repères sans se soucier du système en place.

Blanc immaculé, exprimant des corps en labeur.

L'expression de soi, équivoque,

Vertige des sentiments, passion en éloque.

L'acte sacré, un pas dans un infini.

Comme un rat qui nage dans l'océan des vies,

Guillocheuse de destins, des étoiles en modules.

Sérendipité, un tablier pour deux,

Entre les interstices, un lieu.

Les déséquilibres se défont,

Pas d'adhérence au système, la liberté s'affronte.

Emprunte de chemin

Lien vers le site web: https://www.contrecontre.com/expositions/exposition/installation-blanche