Concert Arcadi Volodos

Arcadi Volodos, le pianiste aux mains d’or qui fait valser les étoiles

Arcadi Volodos est sans conteste l’un des pianistes les plus fascinants de sa génération. Souvent comparé à Vladimir Horowitz, il enthousiasme les plus grandes salles du monde avec ses transcriptions hallucinantes de virtuosité. Mais il serait dommage de donner d'Arcadi Volodos cette seule image. Si ses formidables moyens techniques lui permettent toutes les folies, son tempérament réservé l’incite toutefois à se concentrer sur la partie intime des chefs-d’œuvre qu’il interprète. Car sous l'apparence du colosse, le pianiste a la sensibilité d'un écorché. Véritable poète du piano, il nous raconte des histoires fabuleuses qui nous ouvrent à des mondes sonores inouïs et nous révèlent ces moments sublimes où la musique livre tous ses secrets. 

Arcadi Volodos fait incontestablement partie de ces musiciens d’exception, qu’il faut avoir écoutés en concert au moins une fois dans sa vie. Un récital avec lui est la promesse d’une expérience émotionnelle intense et profonde.

La Fondation Pierre Gianadda se réjouit d’accueillir Arcadi Volodos pour la première fois à Martigny. Initialement prévu en février dernier, son récital a été reporté, pour des raisons de santé, au vendredi 11 avril à 19h30.

Arcadi Volodos interprétera pour l’occasion un nouveau programme entièrement placé sous le signe de Schubert, sans conteste l’un de ses compositeurs de prédilection. Le pianiste aux mains d’or ouvrira la soirée avec les Moments musicaux D. 780, six miniatures desquelles le compositeur fait jaillir un torrent d’inventions. Puis le pianiste nous fera entrer dans l’univers du Lied schubertien avec les « Litanies pour la Fête de la Toussaint » extrait des 3 Geistliche Lieder D 343, suivies du « Meunier et du Ruisseau » tiré du cycle de la Belle Meunière, dans des transcriptions pour piano signées Franz Liszt. Dans la seconde partie de programme, Arcadi Volodos laissera parler son cœur en nous racontant les ultimes confidences de Schubert à travers sa Sonate en la majeur D. 959, l’une des trois dernières nées de son imagination.

Lorsqu’Arcadi Volodos se livre en récital, ses mains d’or font valser les étoiles… 

Catherine Buser

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