Préface

« Si tu penses que les hommes ne savent pas parlent, que Kafka est un joueur de football… Alors viens! »

Au premier plan, un écran et derrière, un homme. Cet homme va parler tout au long du spectacle, il dira des mots qui parlent des Hommes, qui disent ses angoisses, ses culpabilités, il parlera de liberté, d’amour, du bien et du mal. Il dansera aussi pour vivre toutes ces émotions. L’homme est double: devant l’écran il bouge encore autrement, bouger comme l’autre ne peut le faire, soumis aux lois du monde et de ses règles. Le spectateur est comme devant un miroir qui lui renvoie ces questions si souvent posées. Il se laissera alors aspirer par le déroulement de cette pensée, emporté ailleurs.

Le comédien et metteur en scène Léonard Bertholet s’est pris d’affection pour une préface lue d’une seule traite, dans un souffle, la préface d’une ancienne édition du Procès de Kafka. Léonard Bertholet s’intéresse à cet écrivain de l’ombre, qui, a travers sa préface, s’était mis au service d’un auteur pour faire connaître ses idées. A travers une création qui mêle jeu, danse et vidéo, l’artiste valaisan lui rendra l’appareil en se mettant à son service.