Josette Taramarcaz

les roulottes aux toits en forme de montagne symbolisent les voyageurs emportant avec eux, l’empreinte du paysage qui les a vu naître.

L’ installation est composée d’une enveloppe extérieure formant un grand rocher ovoïde noir.
Il abrite à l’intérieur une maison toute blanche aux toits rocheux, le refuge, lieu de ressourcement.
Toute l'installation est réalisée en papier pour symboliser la fragilité de nos refuges appelés à se transformer et à disparaître.

La barque en grès évoque la fragilité de l’être humain face aux forces de la nature, comme une petite barque perdue sur l’océan qui affronte tempêtes et courants, incarnant ainsi l’aventure humaine.

La sculpture TobleRhône se présente comme un pan de montagne aux contours du mythique Cervin.
Tel un triangle de toblerone, cette portion suggère la commercialisation du panorama que l'on déguste et dont on use à outrance. C’est avec ces clichés indissociables de notre idiosyncrasie que Josette Taramarcaz joue ici. Depuis plusieurs années, elle prête attention à la façon dont la nature ou la force de l’environnement géographique façonnent et influencent la société.. Texte Julia Hountou

Posée sur le sommet du Tumulus d'Assens, Klerwi reproduit la parure découverte à l’intérieur de la sépulture de la jeune femme celte. Choisie avec soin il y a longtemps, pour accompagner la défunte dans la mort la parure ainsi magnifiée symbolise la jeune femme, en lui redonnant une visibilité et une présence parmi nous.

Suspendus entre ciel et terre, ces voyageurs emportent avec eux l'empreinte du pays qui les a vus naître.

Basée sur quatre témoignages recueillis à Erevan en Arménie, l'installation composée de quatre monolithes, de quatre lecteurs numériques et écouteurs, fait écho à une installation composée de 280 oreilles présentés au Modern Art Muséum d'Erevan

, Installation faisant partie de l'exposition "Déracinés"
Trente quatre visages recouverts chacun d’une couleur de terre.
Ils évoquent les nouveaux déracinements qui se passent aujourd’hui partout dans le monde.

Family Circle /Le cercle de famille symbolisé par un disque de terre crue, composée de 7 éléments représentant chacun une personne de la famille arménienne Margaryan. Sur chaque partie est imprimé en creux, en caractères arméniens, leur parcours de vie de 1919 à 1956.
Oeuvre réalisée lors de ma résidence au Musée d'art moderne d'Erevan en Arménie

L’installation aérienne Migration (2006) met en scène une population, incarnée par une nuée de boîtes de porcelaine, toutes singulières, suspendues entre deux points, dont l’origine et à la destination demeurent indéterminées. Derrière l’apparente légèreté dans laquelle évoluent ces voyageurs, émerge la terrible fragilité de leur condition ; suspendus à un fil, contenus dans un écrin friable, dont les rabats ouverts peuvent cependant laisser s’égrainer tous les espoirs de l’humanité.
Texte Diane Antille

Dans une grange oubliée de Turtmann, installation évoquant les habitants disparus et donnant corps à des présences passées du village. A travers les vielles planches laissant de petits interstices, le regard vers l’intérieur donne ici, vie à ce qui n’est plus.

Chacun tisse son ruban de vie, enroule sa pelote, son fil d'ariane dans la frontières de son histoire de sa personnalité de son destin.

Les Trois Grâces cheminent ainsi en portant sur leur tête leur maison, telle une extension de leur corps, matérialisation de leur mémoire.
Texte Diane Antille