RIEN DE TROP BEAU POUR LES DIEUX

L’art a toujours été un puissant moyen d’expression de la foi, de la gratitude et de la quête de transcendance. À travers des sculptures, peintures, autels, chants, danses et rituels, les croyant·e·s de diverses cultures ont cherché à honorer leurs dieux ou leurs esprits et à se connecter avec une dimension spirituelle supérieure. Pour celles et ceux qui ne suivent pas une divinité particulière, la création artistique devient une recherche de sens et une union avec une entité suprême.

En trois temps, cette exposition dévoile comment ces pratiques continuent de nourrir l’art contemporain pour lequel les frontières entre disciplines et cultures sont de plus en plus floues. En partant d’autels issus de cultures du monde entier et reconstitués dans un contexte muséal, suivent des artistes né·e·s dans la première moitié du XXème siècle, souvent incompris·e·s et parfois marginalisé·e·s, qui se référent directement à leur croyance et revendiquent cette double appartenance à la religion et à l’art moderne. Enfin, l’exposition présente une nouvelle génération d’artistes décomplexée par rapport à la colonisation, qui milite en faveur de la reconnaissance de leur culture, en particulier celles autochtones, et la mise en valeur des aspects religieux, qu’ils soient dogmatiques, chamaniques ou animistes.

RIEN DE TROP BEAU POUR LES DIEUX traite ainsi de la place du sacré et de l’être sacré dans nos sociétés. L’exposition propose une réflexion sur le lien entre l’art, la spiritualité et la culture et cherche à lever le voile sur les expressions visuelles des cultures autochtones, souvent ignorées dans le contexte de l’art contemporain, et à révéler leur pertinence actuelle.

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