HANAMI

Le Cap-Vert, archipel d’îles volcaniques, terres arides bercées par l’océan, arrosées par la condensation de l’air sur le relief des volcans, habitées par un peuple métissé au parlé créole, est le pays d’origine de la réalisatrice. Une terre d’exil où chaque famille à ses émigrants, en Europe, en Amérique ou ailleurs et sur laquelle chaque exilé retourne pour y renouer avec la simplicité, la chaleur humaine, l’authenticité, la nature, la magie de cette contrée perdue au milieu de l’eau.

Hanami, ce mot japonais pour parler des cerisiers en fleurs, est au rythme des pétales qui tombent, lent, beau, rempli de magie, poétique, ensorcelant. Nia doit quitter l’île et confie sa fille bébé aux femmes de la communauté. Nana grandira sur cette île de Fogo, au rythme des vagues et du volcan, et ne voudra pas quitter sa terre natale lorsque sa mère le lui proposera des années plus tard. 

Hanami est aussi une parole donnée à ceux qui ont émigré parce qu’il n’y avait pas d’autre alternative et aux relations que cela induit lors des retours au pays natal, entre la joie des retrouvailles et le décalage …  

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