Le nouvel accrochage de Vincent Fournier s’inspire d’ouvrages de la littérature mystique, mais aussi de paysages montagneux.
Scala claustralium, l’échelle des cloîtrés ou l’échelle du paradis, opuscule écrit en 1191 par Guigues le chartreux, éclaire sur l’activité des cloîtrés : quatre échelons élèvent l’âme jusqu’au ciel.
L’artiste choisit de symboliser la lecture par la couleur rouge, la méditation par le jaune, la prière par le vert et la contemplation par le bleu.
Travaillant sur toutes sortes de matériaux – toile, papier, bois, carton – les manipulant, les déchirant, les brûlant, les tournant dans tous les sens, il parvient à en faire jaillir les saintes étincelles.
Parcourant les Alpes valaisannes, Vincent Fournier est particulièrement frappé par la beauté des lacs de montagne : silence, paix, le monde est le reflet du ciel, la vie un reflet de l’éternité et, entre ces deux mondes, juste une horizontale…
Relier la terre au ciel, telle est l'intuition générale de tout son travail artistique.
Les compositions des paysages figuratifs sont les mêmes que celles des œuvres abstraites ou symboliques. Elles s’appuient sur les axes de symétrie principaux : la verticale et l’horizontale, les diagonales.
Paysage intérieur est le titre de cette nouvelle série d’oeuvres car, au-delà de la beauté naturelle qui les a inspirées, elles font surtout voir la compréhension spirituelle qui l'habite.
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