Concert - Cuarteto Casals & Ana Vidović

« FANDANGO »

SOIRÉE ESPAGNOLE

Dimanche 27 avril prochain à 19h30, la Fondation Pierre Gianadda de Martigny a le plaisir d’accueillir le Cuarteto Casals pour une grande « fiesta espagnole » musicale. 

Le Cuarteto Casals, c’est l’un des meilleurs quatuors à cordes de la scène musicale internationale. Fondé en 1997 par quatre étudiants de l’Ecole Reine Sofia de Madrid, ce fabuleux carré d’archets a vu sa carrière s’envoler après avoir décroché un premier prix au Concours de Londres, puis au Concours Brahms de Hambourg. Depuis 28 ans, les Casals mènent une carrière « allegro vivace » et sont invités à se produire dans les salles les plus prestigieuses du monde : Carnegie Hall, la Philharmonie de Berlin, la Cité de la musique de Paris, le Musikverein de Vienne ou encore le Concertgebouw d’Amsterdam.

Pour leur première visite à Martigny, les Casals ont choisi de nous faire découvrir le répertoire de leur pays, à travers quatre œuvres emblématiques : le Troisième Quatuor à cordes de Juan Crisóstomo de Arriaga, surnommé le « Mozart espagnol »,  la Prière du Torero de Joaquin Turina, le « Debussy andalou » accompagnés d’un Quatuor et d’un Quintette avec guitare de Luigi Boccherini, quelquefois appelé « l’épouse de Haydn ». 

Le « Fandango » pour guitare et quatuor à cordes de Boccherini

Né à Lucques en Italie en 1743 et mort à Madrid en 1805, Boccherini a passé la majeure partie de sa carrière à la cour d’Espagne. Bien que sa musique soit aujourd’hui encore relativement mal connue, ce contemporain de Haydn et de Mozart bénéficiait de son vivant d’une immense notoriété, à la fois comme virtuose du violoncelle et comme compositeur. À l’instar de Joseph Haydn, il a donné ses lettres de noblesse au genre du quatuor dont il partage la paternité avec son homologue viennois. 

De Luigi Boccherini, le Cuarteto Casals interprètera le 5e Quatuor en sol mineur op. 32 avant d’élargir la formation au quintette, en s’associant les cordes d’Ana Vidović, étoile montante de la guitare classique, le temps d’un vibrant fandango, danse populaire espagnole où ne manqueront que les castagnettes. 

Arriaga, le « Mozart espagnol »

Comme Boccherini, Juan Crisóstomo de Arriaga est mort de la tuberculose, mais lui n’avait pas encore fêté ses 20 ans. Né cinquante ans jour pour jour après Mozart, il s’est vu affublé de ses prénoms traduits en espagnol. Son talent précoce est particulièrement manifeste dans son Troisième Quatuor à cordes dans lequel le jeune prodige s’essaie à la musique à programme. Bergers et oiseaux dialoguent alors qu’un orage se prépare au loin. 

Turina, le « Debussy andalou »

Avec Joaquin Turina, le Cuarteto Casals nous emmènera en Andalousie assister à une corrida. Mais avant d’entrer dans l’arène, il nous invitera à écouter la prière vibrante du torero tandis que la foule l’appelle au rythme d’un paso doble. ¡Olé!

Catherine Buser

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