Les chanoines entreprennent dès la fin du 18e siècle des fouilles archéologiques sur le col de Mont-Joux, où ils découvrent des centaines d’objets – monnaies, statuettes, plaques votives, bijoux, armes – datant de l’époque romaine. Cette collection est montrée au public dès 1764, ce qui fait du musée de l’hospice le premier musée du Valais. On comprend que les Celtes occupèrent le col jusqu’en 15 av. J.-C., puis que les Romains édifièrent un temple à Jupiter vers l’an 50, mille ans avant la fondation de l’hospice par saint Bernard du Mont-Joux.
Les mêmes chanoines du Grand-Saint-Bernard se sont illustrés dans les sciences naturelles, notamment Laurent-Joseph Murith (1742-1816), qui a constitué d’importantes collections minéralogiques et botaniques.
L’autre grande section du musée est dédiée à la vie quotidienne à l’hospice aux 18e et 19e siècles, lorsque les chanoines et les marroniers allaient avec leurs chiens porter secours aux voyageurs en route vers le col.
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Hospice du Grand-Saint-Bernard, 1946 Bourg-St-Pierre ÖV Fahrplan