Zone 30 présente Sandra Hordonez

Le corps existe en tant que premier territoire vivant, que nous habitons, qui évoque des pensées, des rêves, des désirs, des souvenirs, des blessures, des joies, des joies ou des tristesses, parmi bien d'autres choses.

Dans le territoire intime, familial et communautaire, le corps est le moyen d'expression, d'identité, d'affinité et de communication avec notre environnement.

L'art et le corps, comme scénario de création et d'interprétation de la réalité pour faire face aux émotions qui nous habitent ou pour exprimer tout ce qui nous émeut au plus profond de notre être.

"Héritages, cultes et traditions" aborde une diversité de manifestations populaires, urbaines et traditionnelles, dans un large éventail de territoires et d'espaces d'expression, dans les rues de Mexico. Des lieux emblématiques où il y a de la place pour le rapprochement, le dialogue, l'intimité, la joie, mais aussi des temps ouverts, pour révéler la façon dont le pouvoir collectif transforme les espaces où se tissent des communautés de solidarité, des lieux d'appartenance et des alliances affectives ; la danse, comme acte essentiel de ce qui nous maintient en vie.

Mon travail de photographe, au long de ma carrière a eu comme axes principaux l'approche documentaire de la mémoire collective, des connaissances non hégémoniques générées dans des espaces non normatifs de production de connaissances et de capital culturel, ainsi que des manifestations culturelles, politiques et sociales, autour des individus et de leurs relations en communauté.

Ensemble, ils créent, dans une large mesure, le récit quotidien de l'histoire. A ces réalités - qui vont au-delà du simple expressif ou artistique - c'est également intégré mon besoin de donner un débouché aux produits issus de ces procédés photographiques.  Non seulement en raison de l'importance évidente de ces territoires dans le tissu social, mais aussi parce qu'ils sont directement impliqués dans ce processus d'agencement transgénérationnel de la culture populaire, par le pouvoir intrinsèque de sa politisation.

Source du texte : Sandra Hordonez

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