Die Walliser Kinos bieten ein vielfältiges Erlebnis, von Blockbustern bis hin zu Independent-Filmen, mit gemütlichen Sälen und einem abwechslungsreichen Programm, das die lokale Kultur wertschätzt...
Reliques, 2019
Il y a un avant et un après. Quelques reliques du passé, des vœux pour l’avenir. La déconstruction et la reconstruction d’un foyer, d’une famille, d’habitudes, de rites. Une transition entre deux états, un processus en cours.
L’exposition "Reliques" emmène le spectateur dans une recherche autour de la notion de «commun» au travers de multiples références visuelles : des fresques de la Renaissance aux photos de famille, en passant par l’iconographie des saints et la collapsologie. Des monticules de tuiles en terre cuite, de lambourdes et de carton bitumé, directement transposés du toit de ma maison, l’Hôtel Philippoz, envahissent plusieurs salles de la galerie.
Laisser les piolets au bas de la paroi, 2017
Rentrer au bercail. En 2012, après plusieurs années passées en terres genevoises et hollandaises, je décide de rentrer en Valais pour rénover l’appartement de ma défunte grand-mère. Malgré une transition plutôt abrupte, ce retour me permet de renouer contact avec ma voisine de 95 ans. Elle-même est partie très jeune gagner sa vie à Genève, avant de revenir s’installer au village à la retraite. Malgré les quelques générations qui nous séparent, nous partageons tous deux ce tiraillement entre un ici et un là-bas, cette sensation de ne jamais être au bon endroit. Comment le parcours de vie d’une femme âgée peut-il trouver un écho dans la vie d’un jeune homme ?
Le carnotzet, 2017
En Valais, le carnotzet a été élevé au rang de tradition, voire de mythe, au cours du XXe siècle. Généralement construit dans une cave et réservé aux hommes, peu d’utilisateurs connaissent sa véritable origine : les foires d’agriculture vaudoises et les expositions nationales de la fin du XIXe siècle. Le carnotzet est une invention folklorique.
Conçu comme un autoportrait en trois dimensions, « mon » carnotzet est influencé par l’imaginaire lié au Valais - où j’ai grandi et où je vis -, et à mon histoire familiale. L’installation est parcourue de références à la chasse et à la religion, mais aussi de clins d’œil à la culture gay.