M Christophe Tojanowska
Artiste amateur franco-suisse, née à Strasbourg le 27.2.1971.
Littéralement tombé amoureux du modelage et de la terre glaise il y a plus de 10 ans, j’ai commencé par le modelage lors de mes cours d’initiation chez Nathalie Lugon- Moulin à Martigny.
J’ai poursuivi des cours auprès de Josette Taramarcaz à Fully, qui m’a transmis la passion de la cuisson Raku. J’adore cette technique ancestrale japonaise ou l’on à chaque fois des surprises, aucune pièce ne ressemble à une autre. Technique exigeante et qui demande une grande maitrise.
Ma première exposition fut à la Galerie du Bourg à Martigny-Bourg s'en sont suivi une exposition à Aigle et au château d’Aigle (Art& Création), la dernière fut au four banal de Vollèges.
M Alexandre Grange,
Artiste Peintre – Collagiste, vous présente l'univers captivant de sa quête artistique de 2016 à 2022, jusqu’à son éclosion en 2023 avec sa série – Mémoires fragmentées –.
« Explorations » offre un regard intime et rare sur l'évolution d’un artiste, une exposition marquée par une fusion audacieuse d'authenticité, de courage et d'une touche subtile d'incertitude.
Chacune des pièces exposées est une fenêtre ouverte sur l’introspection profonde de l’artiste à travers son voyage initiatique aux reflets bruts. Capturant des moments de découverte et de redéfinition de lui-même, « Explorations » est une mise-à-nu courageuse, sans filtre et non dénuée d’humour.
A l’ère des selfies où l’image de soi se doit d’être parfaite, sans accro, nette jusqu’à l’insipide, « Explorations » vous invite à comprendre un artiste à travers ses fêlures, ses hésitations, ses tâtonnements. « Explorations » est plus qu'une exposition artistique ; c'est un voyage qui transcende les limites du cadre et qui défie les conventions.
Au sous-sol de la galerie, le visiteur découvrira quelques œuvres de la série – Mémoires fragmentées – qui questionne les notions de mémoire collective et individuelle à travers l’utilisation des timbres et des pages de livres déchirés, peints et collés en pêle-mêle. Cette recherche évoque un monde où des bribes de récits composent une mémoire fractionnée, fragile, approximative et élégante à la fois. Les carrés de papier évoquent un kaléidoscope désorganisé et vibrant où chaque élément constitue une parcelle d’histoire, une goutte de nostalgie, une fenêtre entrouverte sur une part de mystère appartenant au passé. Le chaos pictural ainsi créé évoque celui de nos propres existences et souvenirs, réels, imaginaires ou fantasmés.
Dès son plus jeune âge, la créativité et la curiosité d’Alexandre Grange le poussent à explorer diverses disciplines telles que la musique, la photographie, l’écriture, la peinture et le théâtre.
Son parcours professionnel se révèle tout aussi diversifié dans des univers comme le monde bancaire, militaire, humanitaire et industriel, ceci sans jamais perdre son âme de rêveur.
Doté d’une personnalité affirmée et d’une profonde sensibilité, il est naturellement attiré par des causes solidaires bénéficiant aux minorités, aux victimes de violences et aux associations œuvrant pour le bien de nos divers écosystèmes.
Comme tout Artiste, il aime explorer ses « terres inconnues » et sa créativité navigue dans un premier temps entre les noirceurs de son âme et celles de nos sociétés, entre poésie et humour absurde. A travers l’une de ses premières œuvres, réalisée en 2016 « Die Grünen Anarchist Brigaden », il parodie les groupuscules terroristes européens des années 1970-1980 et la pratique du fichage par les polices d’état. Il questionne ainsi les limites de la maîtrise de notre propre image à l’ère de la surexposition via les réseaux sociaux. « L’apocalypse des souris », réalisée la même année, est une interprétation libre et légère du mythe de Chironluttant contre les centaures, ici illustré par une souris sur laquelle fondent de sombres rapaces. C’est ainsi qu’Alexandre Grange évolue avec fluidité au sein de divers styles et techniques.
Ses principales influences sont multiples : sur le plan pictural, il affectionne les parcours d’Irma Blank, Mark Rothko, Jackson Pollock, Pierre Soulages et Barnett Newman ». Sur le plan littéraire : « L’autre » de Florian Zeller et « Les armes secrètes » de Julio Cortázar. Passionné de cinéma , il est très tôt marqué par « Fitzcarraldo » de Werner Herzog et plus tard : « Enter the void » de Gaspar Noé, « Les nouveaux sauvages » de Damian Szifron et « The thin red line » de Terrence Malick. Sensible à la musique, ses goûts papillonnent le classique contemporain Gustav Holst et ses planètes, Lalo Schifrin et Hans Zimmer pour leurs liens avec le 7ème art. Il s’imprègne régulièrement des interprétations de Jacques Brel, Janis Joplin et Alain Bashung.
Il n’est pas surprenant qu’avec des goûts si éclectiques, Alexandre Grange explore la diversité des facettes de l’identité humaine et questionne l’état de nos sociétés dites
« modernes ». Ses créations abstraites abordent l’isolement, les tourments, les travers mais aussi les espoirs, les rêves ou encore les questionnements existentiels qui animent l’Homme et la Femme sur Terre. Il s’interroge sur l’état de notre civilisation, sur sa propre existence et repense sa relation avec le monde qui l’entoure.